Dans cet article, j'aimerais me présenter de façon plus détaillée.
Je suis née dans une famille où personne ne pratiquait la musique. Oui mais... qu'est-ce qu'elle appréciait l'écouter ! Chez mes parents, pas une demi-journée sans que la radio ne soit allumée et pas un trajet en voiture sans accompagnement musical.
Je leur dois beaucoup car grâce à leur "mélomanie" (sans péjoration !), je connais aujourd'hui très bien le répertoire français, notamment celui des années 1960 aux années 2000, ainsi que les hits anglophones des mêmes années. Ils m'ont donné goût également au classique : Mozart, Beethoven, Vivaldi... se sont invités à la maison, sans oublier l'incontournable Canon de Pachelbel qui me tient à cœur.
J'ai donc été la première musicienne et ai été dirigée vers la flûte traversière, dont j'ai débuté l'apprentissage à l'âge de 8 ans. Dix ans de pratique ont bercé mon enfance et adolescence, avec neuf ans en orchestre. D'excellents souvenirs (on jouait du Bach, en passant par des musiques de films ou des gospels) et un super tremplin : j'ai appris la respiration abdominale, la gestion du souffle, la justesse vocale, l'écoute et le respect des autres instruments, l'esprit d'équipe et le plaisir de transmettre au public.
J'ai pu transposer ces acquis dans le chant lorsque j'ai commencé à prendre des cours à l'âge de 19 ans. Eh oui, le permis en poche et me voilà à parcourir 40 kilomètres pour m'y rendre durant une dizaine d'années.
"Quand on aime, on ne compte pas"... ah ça oui ! Je voulais absolument apprendre à chanter.
J'ai participé à des événements comme la fête de la musique ou le Téléthon, enregistré des reprises en studio, assisté à une master class de Richard Cross, à plusieurs week-ends de formation… Le top, quoi.
Aussi, j'ai eu l'occasion de coanimer des mariages et anniversaires en chanteuse solo.
En parallèle, j'ai intégré deux collectifs avec lesquels j'ai contribué à des soirées au profit d'associations, spectacles de rue, cérémonies religieuses, etc.
J'ai souhaité enrichir mon savoir sur le registre lyrique et ai pris quelques années de cours dans ce domaine. Que de découvertes, notamment celle des résonateurs : ma voix a été propulsée 😊
Puis j'ai eu envie d'approfondissement en musiques actuelles et ai intégré le Conservatoire pendant un an. Malheureusement, les aléas du Covid ont causé des perturbations et j'ai du stopper cette formation.
Pourquoi avoir choisi de devenir coach vocal ?
Cette orientation faisait sens pour moi car l'histoire de ma voix, c'est un peu l'histoire de ma vie...
J'étais une petite fille plutôt introvertie. A l'adolescence, ce renfermement s'est accentué : je n'avais quasiment pas d'amis et me sentais mal dans ma peau. Je parlais peu et avec une voix presque inaudible.
En 1995 est arrivée en France une immense chanteuse du nom de Céline Dion. Comme je le dis souvent, c'est elle qui m'a donné "le virus du besoin de chanter" 😊 J'avais trouvé un moyen d'expression qui me correspondait.
Concernant la voix parlée, plusieurs libérations intérieures et une prise de confiance en moi m'ont aidé à obtenir petit à petit une maîtrise de celle-ci.
Cette période a été bénéfique car durant les heures passées dans ma chambre, je décortiquais les voix de Céline Dion et ses semblables ! J'analysais comment parvenir à telle note, pourquoi ce changement de timbre parfois dans la voix, pourquoi ce vibrato contrôlé, etc.
Ma petite sœur s'est même souvenue que je lui donnais déjà des cours de chant !
Transmettre ma passion pour l’expression vocale était un rêve… et j’exerce aujourd'hui ce métier avec beaucoup de joie et de reconnaissance.
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